Vous manquez de temps ? Moi aussi ! Alors prenez votre café et lisez la Chronique Pressée du jour en quelques minutes seulement !
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Avec Le Monde en mieux,
regardez le bonheur en face !
POUR LE STYLE & LA NARRATION
Le Monde en mieux
De Dominique Lebel
Chez Les indés
Quatrième de couverture :
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NE DIT-ON PAS TOUJOURS QUE LE MIEUX EST L’ENNEMI DU BIEN?
L’idéal, l’utopie d’une vie merveilleuse, dans des villes et des pays
merveilleux, dirigés par des gens merveilleux pour des peuples merveilleux, c’est
ce que chaque nouvelle de ce recueil raconte à sa manière.
Mais l’idéal implique des renoncements, des compromis avec la vie, et alors les
rêves peuvent se transformer en cauchemars, des cauchemars dont les personnages de
ces histoires vont avoir bien du mal à se sortir.
S’ils s’en sortent…
Dominique Lebel est agrégée de lettres modernes et diplômée de l’École
du Louvre. Elle a longtemps enseigné le français avant de se consacrer à l’écriture
et d’être étudiée à son tour dans les lycées.
Dans Le Monde en mieux, elle dépeint avec humour et ironie des situations
terribles qui pourraient bien être issues de notre passé, de notre présent ou,
pire, de notre avenir.
— littérature contemporaine —
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Mon avis avant Chronique :
Quel talent pour conter les histoires et les mots !
Que dire de plus ?
Sinon que je rangerai Dominique Lebel parmi les plus grands écrivains de ma bibliothèque,
à mi-chemin du génie d’Albert Cohen, des répétitions de Véronique Olmi et du franc-parler de Céline…
Catégorie « Auteurs au style qui prend aux tripes » !
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Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Histoires au coin du feu où flamboient des illusions de bonheur ∼
En une phrase :
∼ Une façon incroyable de regarder les histoires
et de nous les montrer par une petite lucarne oubliée ∼
Sur le style :
∼ Magie des mots dans un conte de mille et une couleurs ! ∼
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Quelques mots sur chaque nouvelle :
« La couleur bleue du ciel »
« Une fois la décision prise, ils n’ont plus eu le choix. Il leur a fallu lancer les réquisitions. Ils ont pris les crayons bleus, les feutres bleus, les tubes de gouache outremer, l’encre bleue. Des hommes en uniforme sont entrés dans les maisons, les écoles, les usines, les bureaux. Ils ont fouillé, fouiné partout dans les armoires, ouvert les tiroirs, renversé le contenu des cartables, inspecté les poches des enfants. Ils ont aussi fait partir des containers entiers de jeans bleus, de tailleurs bleus, de lunettes à montures bleues, de sacs bleus, de chaussures de sport bleues, de chemises bleues. Ils ont vidé des présentoirs entiers de magasins, ont envahi les centres commerciaux, sont entrés dans les lycées. »
(page 15, Les indés)
« Une ville dans le désert »
« Elle n’imagine pas à quel point je l’aime, pensait-il, ni ce que je vais faire de tout ce sable, des cailloux et des arbres nains.«
(page 26, Les indés)
« Annie »
« Si vous sonnez chez elle, la mère d’Annie vous ouvrira, sans tarder et vous en serez rassuré. D’ordinaire, les portes restent fermées un bon moment, et vous êtes contraint d’attendre, votre valise à la main. Généralement, vous la posez, elle n’est pas lourde, non. Encombrante, plutôt. Quand il pleut, vous tentez de vous abriter en vous collant contre la porte afin que le toit vous protège. Vous tenez à être présentable et il n’y a rien de moins présentable qu’un homme trempé. »
(page 43, Les indés)
« Le grand chemin »
« Ecoutez ça, c’est l’histoire de ceux qui ont cru… qui ont cru ne plus jamais avoir à s’asseoir là où nous nous trouvons, vous et moi. L’histoire de ceux qui voulaient voir passer le temps, traîner dans des jardins, s’asseoir au bord des rivières, contempler les étoiles, aimer une femme, un enfant. »
(page 61, Les indés)
« Le barrage »
« Une gamine, c’est ce qu’elle est. Elle a quinze ans depuis que vous l’avez conduite ici. Comment dites-vous, au moins soixante-dix à voir sa tête et son corps qui tombe mais non, en vérité elle a quinze ans devant le barrage qui a perdu les eaux et a dévoilé les ruines de l’ancien village, tout juste quinze ans à tout casser parce qu’elle s’y reconnaît. Retrouve son décor dans ce qu’elle aperçoit, revit. »
(page 71, Les indés)
Des histoires un peu fragmentaires,
pour certaines j’aurais voulu en savoir beaucoup plus !
Gros coup de coeur pour « La couleur bleue du ciel »
Coup de coeur pour « Annie » et « Le grand chemin »
*** Remerciements ! ***
Je remercie du fond du coeur Dominique Lebel pour avoir lu et chroniqué mon-mini roman La Tempête des coeurs et pour m’avoir envoyé son recueil Le Monde en mieux accompagné d’une belle dédicace !
Je suis émue et fière de pouvoir ranger son livre dans ma bibliothèque !
Pour acheter Le Monde en mieux,
il suffit de cliquer !
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À votre tasse de café et bonne lecture !
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La lecture de ce livre ?