Une question, une réponse : le tout en une seule phrase !
Attention, exercice de concision difficile mais qui permet une rencontre flash et explosive !
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***Règlement ***
N’importe qui peut participer du moment qu’il :
* est un auteur ayant déjà publié un livre ou une nouvelle en auto-édition ou en maison d’édition
* choisit un livre à présenter dans son Flash Auteur
* me demande le questionnaire (doc word) et me le retourne par MAIL rempli et intitulé « FLASH AUTEUR – son nom » (avec la date de sortie du livre s’il est à paraître)
* répond aux questions en une seule phrase (de la majuscule jusqu’au point = soit une phrase simple, soit une phrase complexe)
* patiente pour la publication de son Flash Auteur, car les publications des Chroniques Pressées paraissent au rythme d’une parution par semaine avec alternance des menus pour éviter de lasser les lecteurs (de plus, le but du Flash Auteur est de mettre en avant les auteurs et donc de laisser de l’espace à chacun pour avoir sa part de visibilité !)
* Et il n’est pas interdit de partager d’autres Flashs Auteurs d’amis ou intéressants de temps en temps pour faire connaître mes interviews ! 😉
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Il est grand temps d’en savoir plus sur…
Ancelin Piéry
*** Questions avant lecture du livre ! ***
Je suis très heureuse qu’ANCELIN PIERY ait accepté de se prêter à l’exercice difficile de « la réponse en une phrase » et le remercie pour sa participation !
Ancelin Piéry,
auteur du roman UN CAMION SUR LE LUALABA !
Aux Editions Encre Rouge
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Ancelin Piéry vu par
Ancelin Piéry
1. Quel genre d’écrivain es-tu ? En une phrase ou un mot !
Patient, organisé et méthodique !
2. Comment te vient l’inspiration ? En une phrase !
En ne lui donnant aucune chance de m’échapper !
3. Pourquoi est-ce que tu écris ? En une phrase ! (On ne triche pas ! Je surveille)
Parce que j’aime me raconter des histoires depuis que je suis enfant.
4. À quoi servent tes écrits, à ton avis ? En une phrase, toujours !
Je crois que je ne saurai que sur mon lit de mort à quoi ils auront véritablement servi.
5. Pour quel(s) lecteur(s) ? En une phrase, encore !
Pour tout être humain.
6. Quel est ton auteur favori (roman, théâtre ou poésie) ? En une phrase et un titre d’oeuvre si tu veux !
Jean Giono, peut-être, pour Le bonheur fou, ou Kawabata pour ses Belles endormies, puisque la planète est vaste.
7. Quel livre t’a le plus marqué ? En un titre et éventuellement quelques mots du pourquoi !
Terra Nostra de Carlos Fuentes, parce qu’il est rare de rencontrer des livres parlant ainsi de notre terre et de notre humanité.
8. Quel est ton personnage préféré tout texte confondu ? Présente-le en une phrase et quelques mots !
Pourquoi est-ce Don Quichotte qui me vient à l’esprit !? (rires).
9. Quel est le mythe que tu préfères ? En une phrase !
Le mythe de Sisyphe est peut-être celui que je préfère…tenter de pourfendre !
(Amusant !)
10. Complète ce début de citation d’Apollinaire : « Il est grand temps de rallumer… » En quelques mots ou une phrase, au choix !
« Il est grand temps de rallumer » le feu de l’espérance.
11. Quelle est ta citation de cœur (qui t’a marqué, qui te définit ou qui te guide pour écrire ?) Là ça peut dépasser une phrase, la faute à l’auteur cité !
« Je connais ma force non pas parce que je sais sur quoi je m’appuie mais bien parce que je ne m’appuie sur rien. »
(Ancelin PIERY)
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En avril 1996, Adrien Depscher vient à Kolwezi pour soutenir le dispensaire qu’Evariste Kidumu, médecin zaïrois, a ouvert sur l’Avenue des Aviateurs. Entre la découverte du pays et les difficultés à surmonter, l’aventure pourrait lui sourire. Mais l’hiver suivant, Laurent-Désiré Kabila forge le projet de renverser le maréchal Mobutu. Ainsi les deux hommes engagés avec d’autres dans un projet humanitaire ne pourront rester à l’écart de l’Histoire du Congo.
Et s’il s’avérait impossible pour Adrien, qui ne s’accroche à la France que par les lettres écrites à la mystérieuse Clémence, de traverser le Lualaba ?
Le titre Un camion sur le Lualaba
vu par Ancelin Piéry
1. Pourquoi ce titre ? En une phrase, on continue !
Le Lualaba, ce bras du fleuve Congo, est l’image d’un chemin qui nous échappe, sur lequel reste immobile le camion que nous croyons conduire et maîtriser.
2. Que t’inspire-t-il, à toi ? En une phrase, courage !
Un souvenir…
3. Qu’aimes-tu dans ce titre ? En une phrase !
Son étrangeté.
4. Quel lien avec ce que tu racontes ? En une phrase et sans trop en dire bien sûr !
Le fleuve est à la fois ce qui peut faire lien entre les hommes et ce qui peut les séparer.
5. Si tu devais résumer ton livre en une seule ligne d’horizon à l’image de mes EN UNE LIGNE, que dirais-tu ?
C’est l’histoire des illusions perdues de deux hommes blancs plongés dans l’aventure d’un orphelinat et d’un dispensaire au cœur du Zaïre de Mobutu, dans la région du Katanga, et de leur rencontre avec les hommes et les femmes de ce pays.
(Très bon résumé en une ligne ! Bravo !)
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Adrien Depscher :
poussé par son désir de rencontre, il saisit une opportunité de mission humanitaire
Julien Compagnon :
passionné d’Afrique, il a le cœur tendre et cherche une voie nouvelle
Apolline Ikonga :
elle est l’image même de l’espérance en l’avenir
Evariste Kidumu :
porté par une confiance inébranlable, il est l’artisan de ce qui doit être construit
Ambroise Kayembé :
celui qui vient avec le peu que ses mains possèdent
Les personnages d’Un camion sur le Lualaba
vus par Ancelin Piéry
1. Les prénoms de tes personnages ont-ils une importance ? En une phrase, toujours !
Pas d’autre importance que celle de leur sonorité.
2. En quoi ? Une phrase, pas plus !
3. Font-ils passer un message ? Si tu as besoin de rajouter quelque chose à la question précédente, mets-le ici !
Non.
4. Qu’est-ce qu’un prénom représente pour toi ? Ton avis personnel en une phrase !
Un prolongement de soi ou la source de soi ? Mystère !
(Belle réponse !)
5. Quel est le personnage de ton roman que tu préfères ? Son nom et une petite présentation de lui en une phrase !
Mon personnage préféré est Chancelle, une toute petite fille qui devient la mascotte du dispensaire.
6. Pourquoi ? Ton explication en une phrase !
Parce qu’elle illumine l’aventure de son innocence.
7. Celui qui te ressemble ou t’a ressemblé ? En une phrase !
Adrien, incontestablement.
8. Le personnage que tu aimes le moins de ton roman, s’il y en a un ? En une phrase, on n’oublie pas !
Il n’y en a pas car chacun d’eux porte une vérité propre, légitime selon son point de vue.
9. À quel personnage de ton roman, selon toi, faudrait-il ressembler ? En une phrase !
A aucun, car être soi-même est le plus important !
10. À quel personnage ne faudrait-il surtout pas ressembler ? En une phrase !
Peut-être à Kabila, mais je n’en ai fait qu’un nom et pas un personnage !
11. Comment as-tu fait naître tes personnages ? En une phrase, oui c’est dur, je sais !
Pour la plupart, le roman donne une seconde vie à celles et ceux que j’ai réellement croisés.
12. Quel personnage de ton histoire, pour toi, sera inoubliable ? En une phrase !
Un bébé sans nom sur une table, dont j’ai encore en mémoire les yeux ronds et noirs…
∴
Le désir de voyage et d’Afrique amène Adrien, par le hasard d’une rencontre, à quitter la France dans des conditions de retour qui lui paraissent encore floues. Mais la force qui le pousse ne semble pas se soucier de son confort ! Il découvre au Zaïre une réalité nouvelle, qu’il vit au jour le jour, sans forger de plan d’avenir, et se contente d’un lien épistolaire ténu avec Clémence, si lointaine, qu’il conserve dans son cœur. Jusqu’à quand pourra-t-il vivre ainsi ?
L’intrigue d’Un camion au Lualaba
vue par Ancelin Piéry
1. Est-ce que cette histoire est tirée de choses que tu as vécues ? En une phrase, si possible !
Oui, parmi d’autres dont j’ai été témoin ou que j’aurais souhaité vivre.
2. As-tu imaginé la fin de l’histoire avant d’avoir le début ? En une phrase !
Le début et la fin étaient dans mon esprit dès le départ, contrairement à de nombreux passages du milieu.
3. Est-ce que l’histoire actuelle est similaire à tes premières idées en écrivant le texte ? En une phrase !
Le fait que ce roman et le suivant existent est en vérité la preuve que j’ai bien conservé ma première idée…
4. Est-ce que tu aimes ta fin ? Explique-nous en une phrase sans trop en dire !
Oui, car en trois pages elle me permet à la fois de poser clairement mon regard sur le monde, de fermer cette histoire et d’ouvrir la suivante.
5. Que faut-il retenir de ton histoire ? En une phrase, c’est important !
Que de chaque voyage il est bon de savoir revenir.
(Très belle pensée et leçon ! J’aime beaucoup et m’en souviendrai !)
6. Quel message as-tu voulu faire passer ? En une phrase, ça continue !
Partager avec celle ou celui qui nous paraît le plus différent de nous-mêmes est le secret d’une humanité sereine et durable.
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Le mot de la fin d’Ancelin Piéry
En quelques lignes !
Pourquoi devrait-on lire ton roman ?
Parce que d’une façon ou d’une autre, chacun peut s’y trouver.
Que dirais-tu pour nous le faire ouvrir et lire ?
Je vous emmène là où vous n’iriez jamais…
Si vous aimez les récits de voyage qui ont une portée philosophique,
les histoires d’homme qui rejoignent l’Histoire,
laissez-vous embarquer dans un camion sur le Lualaba avec Adrien !
Si Ancelin Piéry vous a convaincus,
achetez ici Un camion sur le Lualaba !
Pour continuer à suivre les aventures d’Adrien,
achetez ici Un sentiment étrange, me dit-elle !
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C’était Mélodie Ambiehl aux questions et l’auteur ANCELIN PIERY aux réponses !
Merci à ceux qui ont suivi ce Flash Auteur,
je vous laisse sur un extrait SPLENDISSIME de la pièce de théâtre Les Mamelles de Tirésias d’Apollinaire
(il aurait adoré mon néologisme, je n’en doute pas!) :
« Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne
Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau
De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir
Nous étions là mourant de la mort des étoiles
Et sur le front ténébreux aux livides lueurs
Nous ne savions plus que dire avec désespoir
ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS
Mais une grande voix venue d’un mégaphone
Dont le pavillon sortait
De je ne sais quel unanime poste de commandement
La voix du capitaine inconnu qui nous sauve toujours cria
IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES »
Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire.