Une question, une réponse : le tout en une seule phrase !
Attention, exercice de concision difficile mais qui permet une rencontre flash et explosive !
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***Règlement ***
N’importe qui peut participer du moment qu’il :
* est un auteur ayant déjà publié un livre ou une nouvelle en auto-édition ou en maison d’édition
* choisit un livre à présenter dans son Flash Auteur
* me demande le questionnaire (doc word) et me le retourne par MAIL rempli et intitulé « FLASH AUTEUR – son nom » (avec la date de sortie du livre s’il est à paraître)
* répond aux questions en une seule phrase (de la majuscule jusqu’au point = soit une phrase simple, soit une phrase complexe)
* patiente pour la publication de son Flash Auteur, car les publications des Chroniques Pressées paraissent au rythme d’une parution par semaine avec alternance des menus pour éviter de lasser les lecteurs (de plus, le but du Flash Auteur est de mettre en avant les auteurs et donc de laisser de l’espace à chacun pour avoir sa part de visibilité !)
* Et il n’est pas interdit de partager d’autres Flashs Auteurs d’amis ou intéressants de temps en temps pour faire connaître mes interviews ! 😉
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Il est grand temps d’en savoir plus sur…
Vincent Dionisio
*** Questions avant lecture du livre ! ***
Je suis très heureuse que VINCENT DIONISIO ait accepté de se prêter à l’exercice difficile de « la réponse en une phrase » et le remercie pour sa participation !
Vincent Dionisio,
auteur de la duologie MENEL ARA !
Aux éditions Inceptio
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Vincent Dionisio vu par
Vincent Dionisio
1. Quel genre d’écrivain es-tu ? En une phrase ou un mot !
Torturé, ténébreux, alcoolisé, qui écrit dans le coin d’un bar miteux en crachant son venin sur la société qui l’entoure, tout en étant secrètement amoureux de la barmaid hyper joviale qui me titille en permanence car elle voit en moi un homme cassé qu’elle pourrait réparer, donnant ainsi un peu de substance à sa vie ruinée par l’absence d’un père (en fait pas du tout, mais j’entretiens l’illusion, le mystère, pour les lecteurs, vous comprenez…)
2. Comment te vient l’inspiration ? En une phrase !
Ah, on me dit que je n’ai pas le droit de dire qu’elle vient de la drogue, alors je vais dire que je n’en ai aucune idée !
(Voilà les enfants ce qui va vous arriver si vous vous droguez ! La drogue, c’est mal ! M’voyez ! L’monsieur, il sait plus trop ce qu’il raconte XD)
3. Pourquoi est-ce que tu écris ? En une phrase ! (On ne triche pas ! Je surveille)
Je reste sur la réponse qui était sortie d’une longue remise en question en disant : parce qu’il faut que ça sorte.
4. À quoi servent tes écrits, à ton avis ? En une phrase, toujours !
A me payer un poney.
(Je suis morte de rire ! XD)
5. Pour quel(s) lecteur(s) ? En une phrase, encore !
Ben essentiellement ma mère et ma sœur, mais s’il y en a d’autres qui sont intéressé.e.s…
(Jolie indigestion de petits points !)
6. Quel est ton auteur favori (roman, théâtre ou poésie) ? En une phrase et un titre d’oeuvre si tu veux !
Mélodie Ambiehl, sans hésitation, mais c’est trop facile alors je vais dire que ça se joue entre Philip K. Dick, Robin Hobb, George Martin, Victor Hugo, Charles Baudelaire et Isaac Asimov.
(A la dernière réponse, je me suis dit : allez ! j’arrête de commenter tout ce que cet hurluberlu va dire ! Et paf ! voilà qu’il me cite comme une provocation : « on va voir si tu arrives à te retenir de la commenter celle-là de réponse ! » XD Vous aurez compris que j’ai craqué…)
7. Quel titre t’a le plus marqué ? En un titre et éventuellement quelques mots du pourquoi !
Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi, si nous n’avions pas été toi et moi, dont je ne sais rien, mais je trouve le titre catastrophique.
8. Quel est ton personnage préféré tout texte confondu ? Présente-le en une phrase et quelques mots !
Je n’ai pas beaucoup de « préférés » en général, donc c’est compliqué mais ça se joue entre Tyrion Lannister (Trône de Fer), Kettricken (L’Assassin Royal), Chloé (L’Écume des Jours), Lisey (Histoire de Lisey) et Sam Gamegie (Le Seigneur des Anneaux).
(Eh bien ! heureusement qu’il dit ne pas avoir beaucoup de « préférés » sinon la liste aurait été longue… XD)
9. Quel est le mythe que tu préfères ? En une phrase !
Celui entretenu par Télérama, les Inrocks et l’Obs qui dit que Booba est le plus grand poète français vivant, c’est hilarant et désespérant à la fois, à pleurer de connerie comme ces blaireaux sont capables de tout pour se rendre intéressants et rattraper un lectorat qui les fuit à raison (désolé, je m’agace).
10. Complète ce début de citation d’Apollinaire : « Il est grand temps de rallumer… » En quelques mots ou une phrase, au choix !
« Il est grand temps de rallumer » mon PC parce que j’écris pas beaucoup en ce moment, grosse feignasse de merde que je suis.
(Celle-là, on me l’avait encore jamais faite ! XD)
11. Quelle est ta citation de cœur (qui t’a marqué, qui te définit ou qui te guide pour écrire ?) Là ça peut dépasser une phrase, la faute à l’auteur cité !
« Ca aussi, ça passera. »
Extrait d’une légende
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Bienvenue à Menel Ara, la cité aux deux étages, rongée par les complots et les luttes de pouvoir, une abomination architecturale au carrefour de son Histoire.
Quelque part dans la Basse-Ville, un homme essaie de rassembler ses idées. C’est une journée particulière. Et pas dans le bon sens du terme.
Lorsqu’il lève les yeux, il voit la Haute-Ville, ce deuxième étage où les Grandes Familles ont élu résidence et d’où elles gouvernent la cité selon leurs propres intérêts. Il a toujours connu Menel Ara sous cette forme et il la méprise pour cela. Son frère, lui, y a plutôt vu une opportunité.
Deux hommes le bousculent sans lui prêter attention. Ils parlent de quelqu’un qu’ils appellent F. Il connaît ce nom. Mais, comme beaucoup de ses concitoyens, il préfère ne pas y penser et s’en tenir éloigné.
Un peu plus loin, il croise deux femmes habillées de robes. D’un coup d’œil, il remarque qu’elles arborent le même tatouage. Un triangle vert, au niveau du poignet. Ce sont des Putras, des disciples de Suryena. Décidément, cette cité n’a rien d’ordinaire.
Mais l’homme n’a pas le temps d’y penser. Il est pressé. Aujourd’hui, il enterre son père.
Le titre Menel Ara vu par
Vincent Dionisio
1. Pourquoi ce titre ? En une phrase, on continue !
Ha ha, mystère (c’est de l’eflique et ça signifie « la cité dans les nuages »).
2. Que t’inspire-t-il, à toi ? En une phrase, courage !
Les racines de ma passion pour la littérature de genre, née avec la lecture du Seigneur des Anneaux.
3. Qu’aimes-tu dans ce titre ? En une phrase !
Sa sonorité et l’hommage rendu.
4. Quel lien avec ce que tu racontes ? En une phrase et sans trop en dire bien sûr !
Ben il décrit pas mal l’univers dans lequel ça se passe.
5. Si tu devais résumer ton livre en une seule ligne d’horizon à l’image de mes EN UNE LIGNE, que dirais-tu ?
On est dans la merde si on continue de jouer aux cons.
(C’est pas plutôt le résumé de notre situation planétaire ça ?!)
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(C’est un roman choral, donc y’a du monde)
Gaël Dubuisson :
Un idéaliste qui va vite déchanter.
Victor Dubuisson :
Un connard qui va passer par beaucoup d’états.
Maria Da Costa :
Une journaliste dont l’énergie positive va heurter mur après mur.
Lili Dubuisson :
Trop de douceur pour un monde trop brutal.
F :
Un fou virtuellement invincible au combat à mains nues.
Youri Komniev :
Un politicien comme un autre, avec juste un peu plus de pouvoir.
Suryena :
Un gourou, réel ou non mais là n’est pas l’essentiel.
(J’arrête là mais ça peut durer longtemps encore)
Les personnages de Menel Ara vus par
Vincent Dionisio
1. Les prénoms de tes personnages ont-ils une importance ? En une phrase, toujours !
Le fait qu’ils aient des consonances de diverses origines a une importance, oui.
2. En quoi ? Une phrase, pas plus !
Cela représente l’universalité de ce qui est raconté, ça pourrait se passer ici comme ailleurs, la nature humaine étant immuable.
3. Font-ils passer un message ? Si tu as besoin de rajouter quelque chose à la question précédente, mets-le ici !
Les prénoms en tant que tel non, juste la variété de leurs origines.
4. Qu’est-ce qu’un prénom représente pour toi ? Ton avis personnel en une phrase !
Le souvenir d’une personne rencontrée qui le portait, mais pas grand-chose de plus.
5. Quel est le personnage de ton roman que tu préfères ? Son nom et une petite présentation de lui en une phrase !
Moussa, un pêcheur qui va être une victime particulière des événements décrits dans le livre.
6. Pourquoi ? Ton explication en une phrase !
Il est directement inspiré d’une personne très chère à mon cœur.
7. Celui qui te ressemble ou t’a ressemblé ? En une phrase !
Je suis un mélange de plusieurs personnages, de la naïveté de Gaël à la colère de F, en passant par le désespoir de… (spoiler).
8. Le personnage que tu aimes le moins de ton roman, s’il y en a un ? En une phrase, on n’oublie pas !
Suryena, parce que je ne suis pas pleinement satisfait de ce que j’en ai fait ; la plupart des personnages de Menel Ara ont tous une bonne raison d’agir comme ils le font et, de ce fait, ne sont pas tout blanc ou tout noir, mais pour Suryena, j’ai l’impression que ce n’est pas assez bien amené.
9. À quel personnage de ton roman, selon toi, faudrait-il ressembler ? En une phrase !
Je pense qu’on vivrait dans un meilleur monde si on était tous un peu plus comme Catherine Saulte.
10. À quel personnage ne faudrait-il surtout pas ressembler ? En une phrase !
Oulaaaaa, y’en a beaucoup mais je dirais Pils Mussen qui est lâche et con, en plus d’être garant d’une inégalité dont il profite.
(Moi j’en vois beaucoup d’autres… Je dis ça, je dis rien ! XD)
11. Comment as-tu fait naître tes personnages ? En une phrase, oui c’est dur, je sais !
Par voie basse, mais sans péridurale.
(Je suis pliée ! XD)
12. Quel personnage de ton histoire, pour toi, sera inoubliable ? En une phrase !
Pour moi, Moussa sera inoubliable, mais pour les lecteurs je suppose que ce serait plutôt Victor (même si je doute qu’ils y penseront encore dans 2 ans).
(Oh oui ! Victor ! Victor ! Je l’adore !)
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L’histoire retrace une période charnière dans l’Histoire de la cité de Menel Ara, autour de multiples personnages qui vont en être les acteurs principaux.
L’intrigue de Menel Ara vue par
Vincent Dionisio
1. Est-ce que cette histoire est tirée de choses que tu as vécues ? En une phrase, si possible !
Ah oui complètement, l’intégralité du roman est parfaitement véridique et s’est réellement passée dans ma prime jeunesse, à Menel Ara, dans l’Oise ; et je suis surpris que vous n’en ayez pas entendu parler.
(Cet auteur est… décapant XD)
2. As-tu imaginé la fin de l’histoire avant d’avoir le début ? En une phrase !
Oui, j’ai toujours la fin de mes histoires avant de les commencer, je ne peux pas bosser autrement.
(Idem 😉 )
3. Est-ce que l’histoire actuelle est similaire à tes premières idées en écrivant le texte ? En une phrase !
Au départ, j’ai écrit l’histoire d’une adolescente qui arrive dans un nouveau lycée et qui voit des flashes d’une autre ado qui lui ressemble, mais ça a un peu dévié vers la fin.
(Un peu dévié en effet… XD Elle s’appelait Britney, non ?)
4. Est-ce que tu aimes ta fin ? Explique-nous en une phrase sans trop en dire !
J’ai hésité à faire couler le bateau après qu’il ait heurté l’iceberg, mais ça me paraissait inévitable.
(Les pauvres lecteurs de cette interview vont croire que ton histoire parle d’une lycéenne, Britney, qui va être victime d’un naufrage ! ah ah XD)
5. Que faut-il retenir de ton histoire ? En une phrase, c’est important !
Qu’il faut toujours vivre sa vie en prenant l’impact de nos faits et gestes sur les autres en considération, que ce soit au quotidien ou dans une logique plus large.
(Ouais justement… puisque tu en parles ?! Tu as pris en considération l’impact de ton Flash Auteur sur tes lecteurs ?!)
6. Quel message as-tu voulu faire passer ? En une phrase, ça continue !
Qu’il y a toute une frange de la population qui aime beaucoup l’état actuel des choses et qui fait tout pour qu’il continue de se désagréger, et que si on continue de prêter foi à ce qui nous est raconté à longueur de tweets, de communiqués, de pseudo débats et de meetings, on va tout droit à Menel Ara.
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Le mot de la fin de
Vincent Dionisio
En quelques lignes !
Pourquoi devrait-on lire ton roman ?
Que dirais-tu pour nous le faire ouvrir et lire ?
Si vous le lisez pas, je vous retrouve et je crève les pneus de votre Citroën AX.
(Ça a le mérite d’être… direct ! XD)
Si vous aimez les histoires de famille, les parties de jeu d’échec, les jeux de pouvoir et de trône, les romans choral, les complots, les attentats, les trahisons et les coups de théâtre,
ce roman à la Game Of Throne – ici « Conquête de la Haute Ville – est fait pour vous !
Si Vincent Dionisio vous a convaincus,
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C’était Mélodie Ambiehl aux questions et l’auteur VINCENT DIONISIO aux réponses !
Merci à ceux qui ont suivi ce Flash Auteur,
je vous laisse sur un extrait SPLENDISSIME de la pièce de théâtre Les Mamelles de Tirésias d’Apollinaire
(il aurait adoré mon néologisme, je n’en doute pas!) :
« Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne
Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau
De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir
Nous étions là mourant de la mort des étoiles
Et sur le front ténébreux aux livides lueurs
Nous ne savions plus que dire avec désespoir
ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS
Mais une grande voix venue d’un mégaphone
Dont le pavillon sortait
De je ne sais quel unanime poste de commandement
La voix du capitaine inconnu qui nous sauve toujours cria
IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES »
Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire.