Vous manquez de temps ? Vous aimeriez lire une chronique en 2 minutes ? Le temps de votre café, idéalement ?
C’est possible : voici ma nouvelle Chronique Pressée !
Vous manquez de temps ? Moi aussi ! Alors prenez votre café et lisez la Chronique Pressée du jour en quelques minutes seulement !
Avec Le Chapeau de Mitterrand,
volez de tête en tête pour transformer le destin des personnages sur votre chemin !
UNE LECTURE SURPRENANTE
Un excellent roman
plein de fantaisies et de petites coïncidences
Le Chapeau de Mitterrand
D’Antoine Laurain
Chez Flammarion
Quatrième de couverture :
Daniel Mercier dîne seul dans une fameuse brasserie parisienne quand – il n’en croit pas ses yeux – un illustre convive s’installe à la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau, que Daniel décide de s’approprier en souvenir. Tel un talisman, le feutre noir ne tarde pas à transformer sa vie. Daniel aurait-il percé le mystère du pouvoir suprême ? Hélas, il perd à son tour le précieux couvre-chef qui poursuit de tête en tête sa promenade savoureuse, bouleversant le destin de personnages pittoresques et brossant, sous la forme d’une fable, un tableau de la France des années quatre-vingt.
— Littérature contemporaine avec un brin de fantaisie —
∴
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ De tête en tête ∼
En une phrase :
∼ Tel un jeu de chaises musicales, le fameux chapeau de Mitterrand passe de tête en tête, bouleversant tour à tour le quotidien de différents personnages jusqu’à finir par… ah ben non ! Je ne vous dirai pas où va finir la course folle de ce chapeau passeur de tête ! ∼
Sur le style :
∼ Précis, élégant et promeneur, comme son fameux chapeau∼
∴
Mots à retenir :
« L’idée que Fanny lui racontait des histoires ne lui avait même pas traversé l’esprit. D’ailleurs, il n’avait jamais lu aucune de ses nouvelles, songea-t-elle, lorsque le sujet du concours lui revint à l’esprit : « Une histoire vécue ». L’histoire avec Edouard s’était achevée. A cause d’un chapeau. C’était cela qu’il fallait raconter. »
(p.60, J’ai lu)
*
1- Un roman un peu court
Ce roman aura un goût de trop peu pour certains peut-être ! Même si je trouve ce récit très bien fait, et cette construction narrative intéressante, le passage rapide d’un personnage à l’autre m’a empêchée de ressentir un coup de coeur pour cette histoire que j’ai pourtant trouvée intéressante, riche et intelligemment menée ! Voilà le seul bémol qui fait que je ne suis pas totalement touchée et émue par ce roman qui d’ailleurs ne visait sans doute pas cela – mais plutôt l’habile fantaisie d’un conte surprenant sur un chapeau !
1 – Un style précis et élégant
Une écriture très juste, élégante mais sans fioriture. Elle n’est pas sans rappeler, selon moi, le style soigné des romanciers et nouvellistes réalistes du XIXème siècle.
2 – Un roman construit comme une succession d’histoires !
J’ai vraiment apprécié cette construction narrative originale aux allures de recueil de nouvelles réalistes du XIXème siècle avec comme fil rouge un étrange chapeau – comme un petit air de Mille et une nuits! J’ai aimé suivre l’histoire du chapeau plutôt que celle des personnages et découvrir la fin de son aventure de tête en tête !
3 – Une intrigue originale et pleine de surprise !
La fin est bien bouclée et l’histoire de ce chapeau bien ficelée. On suit les aventures de ce couvre-chef présidentiel avec intérêt jusqu’à la fin !
∴
Pour les amateurs de chapeau, voilà une histoire un peu farfelue mais pleine d’intelligence et de recoupements à la poursuite d’un célèbre couvre-chef !
Saurez-vous retrouver le chapeau de Mitterrand qui semble doté du pouvoir d’influencer le destin de ceux qui le portent ?
Vous manquez de temps ? Vous aimeriez lire une chronique en 2 minutes ? Le temps de votre café, idéalement ?
C’est possible : voici ma nouvelle Chronique Pressée pour s’évader avec La Dernière Onde !
Vous manquez de temps ? Moi aussi ! Alors prenez votre café et lisez la Chronique Pressée du jour en quelques minutes seulement !
Avec le recueil de nouvelles Insolites,
croquez des petits morceaux d’étonnements !
Micro-nouvelles & récits de vie :
le recueil Insolites avait tout pour me plaire…
Malheureusement, ces histoires insolites ont eu un goût un peu artificiel sous ma dent !
Je n’ai pas vraiment aimé
Insolites
De Corinne Falbet-Desmoulin
Chez BoD
Quatrième de couverture :
Dix-sept courtes histoires insolites d’amour et d’amitié.
Que fait donc Alex en pleine nuit sous la pluie devant un château corrézien? Pourquoi Laure collectionne-t-elle des objets invraisemblables ? À quoi peut amener la rencontre entre un vieil homme et un renard ? Quel est le plus beau rôle des mains d’Adeline ?
Entre fantastique et réalisme, se dévoilent des amours heureuses, contrariées ou bien inavouables, des amitiés tendres et originales. À travers une écriture fluide, sensible et délicate, ce recueil nous offre de véritables cadeaux du cœur, nous transportant dans des univers où la poésie et la sensualité ont toujours leur place. Ainsi que la surprise !
— Réaliste / Fantasy / Fantastique —
∴
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Dix-sept bonbons insolites ∼
En une phrase :
∼ Quand l’insolite frappe dix-sept morceaux de vie, malheureusement, on finit par attendre, redouter et anticiper le « truc », la claque finale, « l’happy meal » gavaldien de chacun de ces récits devenus exercices d’écriture ∼
Sur le recueil :
∼ L’art de la nouvelle à chute est à imiter avec modération :
trop de chutes tue la chute∼
Des récits de vie qui ont manqué, à mon goût, de vie, d’émotion, d’ancrage dans le réel ! La douceur lisse de ces petites histoires d’insolite ne m’a pas suffi : affaire de goût et d’attentes ! J’aurais aimé que par moment le style et certaines nouvelles aient plus de tripes !
À force de chercher l’insolite et l’art de la chute, les nouvelles ont ici, pour moi, perdu de leur authenticité et de leur émotion. Tout l’art de la nouvelle à chute, à mon sens, repose sur l’arrivée de la chute que rien n’annonçait, comme pour la très célèbre « Parure » de Maupassant, où tout l’effet du texte vient du fait qu’on ne s’attend pas à un coup de théâtre ! Dans les nouvelles d’Insolites, le lecteur comprend dès les premières lignes qu’il y aura « coup de théâtre » et finalement celui-ci devient artificiel, simple « piège » d’auteur, simple exercice de nouvelliste.
***Attention spoil (surligner pour faire apparaître le texte) *** :Pour bien vous expliquer mon ressenti, dans « Chloé », le comportement ambigu du « elle » fait immédiatement pressentir le jeu sur une erreur interprétative du pronom féminin dans une situation de couple, et au moment de la révélation, l’identité révélée du « elle » – qui est un chat – semble n’être qu’un anthropomorphisme excessif et peu crédible, à mon sens. Concernant « Evasion », la chute ne se devine pas, mais elle n’est pas originale, je n’ai pas été scotchée. Pour « Le parfum de Claire », j’avais deviné à la première phrase, j’ai donc eu un sentiment de déception.
Certaines nouvelles m’ont tout simplement déplu car je n’en n’ai pas aimé l’univers ou le thème : par exemple « Alex », « L’Etranger » ou « L’apparence ».
Certaines fins m’ont laissée perplexe car je ne les ai pas trouvées percutantes : « La collectionneuse ».
Un format incisif et éclair qui met au défi le lecteur !
Des idées très originales et intéressantes : la collectionneuse, la toquée, le tyran devenu conteur.
J’ai été sensible au message de certaines nouvelles : « TOC TOC TOC TOC », « Hina et l’empereur » ou « Le tunnel », mais pas de coup de foudre malheureusement.
Le résumé du recueil est excellent, chaque phrase donne envie de découvrir la micro-nouvelle à laquelle elle renvoie !
Un style sobre, avec parfois une phrase qui retient l’attention,
par sa poésie et sa délicate beauté, comme :
« Elle part pour habiller le silence de robes colorées, de rires d’enfants à la peau sombre ou ambrée, de larges sourires qui s’ouvrent. »
Ainsi, il a manqué certains ingrédients à ce recueil pour me séduire : histoire de vie plus mordante, chute plus percutante, histoire qui nous fasse vibrer d’émotions,
mais je vous invite à vous faire propre idée sur ces micro-nouvelles,
car souvent, entre salé et sucré,
il n’y a qu’une question de goût !
*** Remerciements ! ***
Je remercie infiniment Corinne Falbet-Desmoulin de m’avoir envoyé son livre papier ! Même si je n’ai pas adhéré à ce recueil et à l’orientation donnée à ces micro-nouvelles, j’en suis désolée Corinne, ce fut malgré tout une découverte que je suis heureuse d’avoir faite ! Il faudra que je retente un autre recueil pour voir si avec un angle différent, je peux être séduite par l’univers de cette autrice !
Vous n’êtes jamais au courant de rien ?
Il vous arrive régulièrement de rater la sortie de romans extraordinaires ou de ne rien savoir des prix littéraires ?
Avec les Coups de pub, vous ne tomberez plus jamais des nues !
Vous n’êtes jamais au courant de rien ?
Il vous arrive régulièrement de rater la sortie de romans que vous attendiez tant ? Ou de ne pas faire attention à ceux des nouveaux auteurs ?
Avec les « Coups de Pub », vous aurez toujours un coup d’avance !
Sortie d’A travers l’océan
Aujourd’hui
14 septembre
en version papier
Voici « A travers l’océan »…
Nouvelle lauréate catégorie jeunesse
du Prix des Tendons du style de l’Imaginaire Littéraire &
DEVIENT L’INSTRUMENT D’UN AMOUR SÉPARÉ PAR L’OCÉAN !
ff
Elle vit à Gaza ; lui à Alep.
Elle est palestinienne et lui syrien.
L’océan les sépare.
Pourtant, une bouteille jetée à la mer va unir leur destin…
Mais cette bouteille pourra-t-elle aussi les sauver de la guerre ?
Bahi et Kera
pourront-ils traverser l’océan qui les sépare pour se rejoindre ?
ff
EN CE MOMENT,
D’AUTRES BAHI ET KERA TENTENT PEUT-ÊTRE, EUX AUSSI,
DE VIVRE LEUR AMOUR AU-DELÀ DES FRONTIÈRES…
ff
Le résumé de l’éditeur ∼
La lauréate dans la catégorie nouvelle, est la lycéenne Soukayna Ettouji avec une oeuvre prenante À TRAVERS L’OCÉAN. Elle nous conte le combat poignant pour se retrouver de deux jeunes amoureux – une palestinienne et un syrien -, et ce, malgré l’horreur de la guerre qui les sépare.
ff
Les thèmes ∼
Actualité
Amour
Guerre
ff
Le début ∼
Assise au bord de l’eau, je ne pense plus à rien. Non, je ne pense ni au malheur qui m’accable ni à l’absence de tout avenir.
ff
Des extraits ∼
J’ai regardé longtemps la bouteille remplie de souvenirs et de joie, partir au loin, emportée par les vagues.
Un soir, alors que Kera rentrait d’une journée d’errance où Paris devenait le mausolée de Bahi, une scène plus qu’extraordinaire se produisit devant ses yeux. Une centaine de bouteilles flottant sur la Seine : comme tombées du ciel, comme posées délicatement sur l’eau douce et tranquille. Chacune des bouteilles avait une bougie allumée à l’intérieur. Des dizaines de petites lumières voguaient sur l’eau au rythme de celle-ci. Émerveillée, Kera admirait le spectacle.
« « A travers l’océan » de Soukayna Ettouji est une nouvelle qui m’a bouleversé !!!
Le bonheur n’arrivant jamais seul, une autre très belle découverte, autre gratificatio, celui du Prix Trophée jeune adulte, une nouvelle intitulée A travers l’océan, vous est proposée à la suite du mini-roman de Mélodie Ambiehl.
Soukayna Ettouji m’a littéralement happé, encore une autre histoire d’amour de tous les possibles et de tous les contrastes, elle se déroule sur les rives d’une terre aride et isolée, une jeune palestienne cherche à donner un sens à sa vie, au milieu du tumulte du chaos qui déferle, un jour, elle décide de lancer une bouteille à la mer, sans imaginer une seule seconde que son destin va prendre un tournant décisif …
Impressionnant est le premier mot qui me vient à l’esprit, comment une jeune lycéenne est arrivée à faire naître en moi des émotions aussi poignante et sans tomber dans le piège de la facilité des histoires d’amour, de cette existence vouée au chagrin inconsolable, de ce long calvaire enduré pour espérer croire encore à un futur, la maîtrise dans la construction qui utilise l’alternance dans une correspondance épistolaire, une nouvelle qui trouve écho dans l’actualité, des problématiques soulevées en toile de fond pour amorcer un récit criant de vérité, les différences qui peuvent nous monter les uns contre les autres ou au contraire les rapprocher, une belle leçon de tolérance et de courage, dans le destin des êtres envahis par les conflits, déchirés entre deux mondes, cette volonté affichée de tracer sa propre route, l’envie de trouver des ressources pour transcender le quotidien, les rêves sont accessibles si on veut s’en donner les moyens.
Coup de coeur❤️
Deux histoires d’amour, deux traitements différents pour un résultat similaire, celui de faire naître en vous des émotions, des plaisirs enivrants pour se rapprocher encore un peu plus du bonheur de lire comme un mode de vie, de croire en des mondes meilleurs et des lendemains pleins d’espoir !!! »
« Après avoir lu le mini-roman de Mélodie AMBIEHL, [lauréate catégorie adulte], j’ai donc découvert cette très jolie nouvelle écrite par une jeune lycéenne Soukayna ETTOUJI. L’écriture est très belle et fort prometteuse.
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle, très bien écrite, triste et fort émouvante que j’ai lue avec grand plaisir. Dans ce récit l’auteure mêle une histoire d’amour au désir de liberté face aux atrocités des conflits en Syrie et évoque l’horreur des conditions de transport des migrants dans les bateaux censés les mener vers un monde meilleur…
Cette nouvelle mérite également le prix des Tendons du Style de l’Imaginaire Littéraire et j’espère que l’auteure écrira d’autres textes aussi jolis que celui-ci. »
Suivez la bouteille jetée à la mer qui va unir Bahi et Kera !
Vous manquez de temps ? Vous aimeriez lire une chronique en 2 minutes ? Le temps de votre café, idéalement ?
C’est possible : voici ma nouvelle Chronique Pressée pour s’évader avec La Dernière Onde !
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Avec Le Monde en mieux,
regardez le bonheur en face !
POUR LE STYLE & LA NARRATION
Le Monde en mieux
De Dominique Lebel
Chez Les indés
Quatrième de couverture :
ddd
NE DIT-ON PAS TOUJOURS QUE LE MIEUX EST L’ENNEMI DU BIEN?
L’idéal, l’utopie d’une vie merveilleuse, dans des villes et des pays merveilleux, dirigés par des gens merveilleux pour des peuples merveilleux, c’est ce que chaque nouvelle de ce recueil raconte à sa manière. Mais l’idéal implique des renoncements, des compromis avec la vie, et alors les rêves peuvent se transformer en cauchemars, des cauchemars dont les personnages de ces histoires vont avoir bien du mal à se sortir. S’ils s’en sortent…
Dominique Lebel est agrégée de lettres modernes et diplômée de l’École
du Louvre. Elle a longtemps enseigné le français avant de se consacrer à l’écriture
et d’être étudiée à son tour dans les lycées.
Dans Le Monde en mieux, elle dépeint avec humour et ironie des situations
terribles qui pourraient bien être issues de notre passé, de notre présent ou,
pire, de notre avenir.
— littérature contemporaine —
∴
Mon avis avant Chronique :
Quel talent pour conter les histoires et les mots !
Que dire de plus ?
Sinon que je rangerai Dominique Lebel parmi les plus grands écrivains de ma bibliothèque,
à mi-chemin du génie d’Albert Cohen, des répétitions de Véronique Olmi et du franc-parler de Céline…
Catégorie « Auteurs au style qui prend aux tripes » !
∴
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Histoires au coin du feu où flamboient des illusions de bonheur ∼
En une phrase :
∼ Une façon incroyable de regarder les histoires
et de nous les montrer par une petite lucarne oubliée∼
Sur le style :
∼ Magie des mots dans un conte de mille et une couleurs !∼
∴
Quelques mots sur chaque nouvelle :
« La couleur bleue du ciel »
« Une fois la décision prise, ils n’ont plus eu le choix. Il leur a fallu lancer les réquisitions. Ils ont pris les crayons bleus, les feutres bleus, les tubes de gouache outremer, l’encre bleue. Des hommes en uniforme sont entrés dans les maisons, les écoles, les usines, les bureaux. Ils ont fouillé, fouiné partout dans les armoires, ouvert les tiroirs, renversé le contenu des cartables, inspecté les poches des enfants. Ils ont aussi fait partir des containers entiers de jeans bleus, de tailleurs bleus, de lunettes à montures bleues, de sacs bleus, de chaussures de sport bleues, de chemises bleues. Ils ont vidé des présentoirs entiers de magasins, ont envahi les centres commerciaux, sont entrés dans les lycées. »
(page 15, Les indés)
« Une ville dans le désert »
« Elle n’imagine pas à quel point je l’aime, pensait-il, ni ce que je vais faire de tout ce sable, des cailloux et des arbres nains.«
(page 26, Les indés)
« Annie »
« Si vous sonnez chez elle, la mère d’Annie vous ouvrira, sans tarder et vous en serez rassuré. D’ordinaire, les portes restent fermées un bon moment, et vous êtes contraint d’attendre, votre valise à la main. Généralement, vous la posez, elle n’est pas lourde, non. Encombrante, plutôt. Quand il pleut, vous tentez de vous abriter en vous collant contre la porte afin que le toit vous protège. Vous tenez à être présentable et il n’y a rien de moins présentable qu’un homme trempé. »
(page 43, Les indés)
« Le grand chemin »
« Ecoutez ça, c’est l’histoire de ceux qui ont cru… qui ont cru ne plus jamais avoir à s’asseoir là où nous nous trouvons, vous et moi. L’histoire de ceux qui voulaient voir passer le temps, traîner dans des jardins, s’asseoir au bord des rivières, contempler les étoiles, aimer une femme, un enfant. »
(page 61, Les indés)
« Le barrage »
« Une gamine, c’est ce qu’elle est. Elle a quinze ans depuis que vous l’avez conduite ici. Comment dites-vous, au moins soixante-dix à voir sa tête et son corps qui tombe mais non, en vérité elle a quinze ans devant le barrage qui a perdu les eaux et a dévoilé les ruines de l’ancien village, tout juste quinze ans à tout casser parce qu’elle s’y reconnaît. Retrouve son décor dans ce qu’elle aperçoit, revit. »
(page 71, Les indés)
Des histoires un peu fragmentaires,
pour certaines j’aurais voulu en savoir beaucoup plus !
Gros coup de coeur pour « La couleur bleue du ciel »
Coup de coeur pour « Annie » et « Le grand chemin »
*** Remerciements ! ***
Je remercie du fond du coeur Dominique Lebel pour avoir lu et chroniqué mon-mini roman La Tempête des coeurs et pour m’avoir envoyé son recueil Le Monde en mieux accompagné d’une belle dédicace !
Je suis émue et fière de pouvoir ranger son livre dans ma bibliothèque !
Vous pensez avoir raté une de mes chroniques ? Vous n’avez pas eu le temps de toutes les regarder ?
Ne craignez rien : tout ce que j’ai fait ce mois est ici !
En cinq minutes !
Vous pensez avoir raté une de mes chroniques ? Vous n’avez pas eu le temps de toutes les regarder ?
Ne craignez rien : tout ce que j’ai fait ce mois est ici !
En cinq minutes !
Mai en cinq minutes !
Résumé Éclair 4
Vous en avez assez des résumés de 15 lignes qui ne vous donnent pas envie d’ouvrir le livre ? Des phrases bateaux qui ne veulent plus rien dire ? Ou vous n’avez tout simplement pas le temps de lire un résumé d’une demi-page aussi bon soit-il ?
Alors voici mes Résumés Éclair avant lecture !
Les méduses ont-elles sommeil
de Louisiane C. D’or
En une minute :
Littérature contemporaine
Récit à la première personne
Hélène découvre la drogue
∼ « Ça fait rien », mais avec la cocaïne, puis la MDA, Hélène plonge dans la solitude des Méduses aux yeux ouverts… ∼
Une question, une réponse : le tout en une seule phrase !
Attention, exercice de concision difficile mais qui permet une rencontre flash et explosive !
Laurence Martin
En une minute :
11. Quelle est ta citation de cœur (qui t’a marquée, qui te définit ou qui te guide pour écrire ?) Là ça peut dépasser une phrase, la faute à l’auteur cité !
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais » (Xavier Dolan)
5. Que faut-il retenir de ton histoire ? En une phrase, c’est important !
Qu’aimer, s’ouvrir aux autres, accepter son passé et se reconstruire, s’aimer, donne du sens à sa vie et une voie au bonheur.
6. Quel message as-tu voulu faire passer ? En une phrase, ça continue !
Chacun peut trouver la clé de soi nécessaire à son équilibre.
Vous n’êtes jamais au courant de rien ?
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Avec les Coups de pub, vous aurez toujours un coup d’avance !
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Sortie dePoussières de temps
Aujourd’hui
31 mai
en version papier
Après Pièces de puzzles, Bleu horizon et Rêves Froissées,
Vous pensiez que je ne faisais que des chroniques ?
Mais non !
J’écris aussi : et voici ma toute première publication…
Dans Poussières de temps de l’assocation HPF
Suite à l’appel à textes « Autant de temps »
« Une nuit sans fin », Mélodie Ambiehl
et avec moi
quinze auteurs que je me languis de lire et de découvrir !
Vous aimeriez avoir plus de temps ?
Vous vous dites « encore un ouvrage ? Je n’ai pas le temps »…
Et si la lecture de ce recueil arrêtait les heures ?
Et si vous décidiez de ralentir la montre ?
Et de vous plonger dans ces Poussières de temps,
Pour voyager et rêver,
rire et pleurer,
pour traverser les heures et les ans !
Entre Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Littérature contemporaine :
il y a forcément une poussière
qui vous mettra la larme à l’œil,
la fleur au cœur ou un grain de folie en tête !
Pour vous en persuader,
voici des zooms sur certains des textes du recueil…
Zoom sur la nouvelle « Cinq minutes »
de Célia Huot ∼
Poussière 2
Genre : Littérature contemporaine
résumé:
En amour le temps peut prendre une multitude de formes.
Dans cette nouvelle, il est pour Max, visqueux et gluant, le genre qui fige et emprisonne ceux qu’il contamine.
Alice l’a quitté par sms une semaine auparavant, elle doit venir chez lui pour s’expliquer. Elle arrive dans cinq minutes, alors Max l’attend. Cinq minutes d’interprétations impossibles, irraisonnées, cinq minutes décisives.
Anecdote :
Mon univers d’écriture se situe généralement dans la banalité du quotidien qui bascule progressivement dans l’étrange, la folie, l’inexplicable. J’écris la plupart du temps le soir, seule avec mon p’tit ordinateur portable, tandis que mes enfants dorment.
Lorsque je commence à écrire une nouvelle, les personnages ne me quittent pas, l’histoire s’élabore dans ma tête sans cesse jusqu’à ce que j’y ai mis un point final, ce sont des moments que j’aime tout particulièrement.
J’ai été publiée aux éditions du cherche midi dans un recueil collectif qui s’appelle « Couleurs » il y a deux ans, ma nouvelle s’intitule alors « Les effets méconnus de l’enzyme tyrosinase », et ce concours (les abeilles de Guerlain) m’a permis de vivre un rêve, et surtout de prendre conscience que les histoires que j’invente, les personnages que je fais vivre (et mourir!) enfin bref que ce que j’écris peut être partagé, lu et apprécié.
Zoom sur la nouvelle « Les coureurs de temps »
de Phil Becker ∼
Poussière 3
Genre : Science-Fiction
Résumé :
Une pause temporelle ne fait pas qu’arrêter le temps, elle crée un espace, un lieu coupé du monde où l’on peut s’installer !
Pour retrouver Jenn, Tyler remonte des villages figés pour l’éternité, piégés dans une même seconde….
Mais l’Empire est à ses trousses.
Quelques extraits :
Tout commence avec ces phrases :
Tyler Jefferson consulte sa montre, puis lève son regard vers le miroir où, à chaque respiration, se reforme un disque de buée. Avec ses yeux rouges, son teint cireux et sa barbe de trois jours, il ressemble au jeune camé qu’il était autrefois. Son cœur bat. Pas fort, pas vite. Mais il bat, et les secondes qui s’échappent sont insupportables. Tyler s’attend presque à ce que des rides creusent son visage à vue d’œil. À nouveau, il regarde l’heure. 11 h 12. Il reste trop de temps. Le prochain village n’est qu’ à 11 h 43 min 12 s 25 cs. Les autres ont assez de marge pour le rattraper. Un coup sourd retentit dans l’immeuble. Merde.
Un peu plus loin :
L’Empire pourchasse les coureurs depuis une éternité. Un type en pause pourrait ravager le monde sans que personne ne s’en aperçoive. Tuer impunément, raser une ville. Jenn a toujours cru qu’il existait un lieu pour les coureurs, un abri taillé pour ses rêves. Tyler revoit l’espace entre ses dents quand elle sourit. Ce sourire qu’elle arbore quand elle fait un pas en arrière et qu’elle roule des yeux pour t’allumer, quand t’es prêt à lâcher la coke et ton dollar en tube juste pour la rattraper. Mais Jenn s’évapore, comme dans tous les rêves de Tyler. Les soldats surgissent des ombres. Ils sont faits d’ombres. Tyler veut courir, mais il rate son sceau et se ralentit lui-même. Un triangle avec les index et les pouces, deux cercles les majeurs tendus, croisement de quatre doigts… Cela ne fonctionne pas. Il se déplace comme une mouche dans un pot de miel. Englué, foutu.
Et :
Les soldats de l’Empire flottent à deux mètres au-dessus d’une fourgonnette. Les micro-cages liquides sous les plaques de leurs armures vont absorber quatre-vingt-dix pour cent de l’impact. Tyler Jefferson sprinte entre les passants figés et entend derrière lui le froissement de la tôle écrasée par les soldats qui aplatissent le véhicule. Ils se sont libérés. En phase, les sons transportent d’étranges échos, comme ces vieux téléphones qui n’émettent que des médiums.
Anecdote :
Arrêter le temps est un fantasme. Ma toute première nouvelle, publiée en 2007, évoque déjà des familles qui stoppent l’écoulement du temps pour échapper à une catastrophe. Une décennie plus tard, je reviens sur le thème, sous un autre angle. Je me suis souvent demandé ce que je ferais si je pouvais mettre le monde en pause d’un claquement de doigt. Est-ce que je me servirais dans les magasins, est-ce que je soulèverais les jupes des filles, est-ce que je voyagerais en un clin d’œil ? Mais peut-être qu’arrêter le temps amène autant d’inconvénients que d’avantages. Peut-être que le fantasme tournerait au cauchemar…
Thèmes :
Mis à l’écart, différence, éternelle insatisfaction, quête d’échappatoire dans un monde qui ne convient plus.
Zoom sur la nouvelle « L’île de toujours »
d’Annabelle Blangier ∼
Poussière 9
Genre :Fantastique
Résumé :
Après un naufrage, Will se réveille sur une plage et comprend qu’il s’est échoué sur une île.
Bientôt, il s’aperçoit qu’il n’est pas seul : une petite fille semble vivre ici, et elle lui raconte une histoire bien étrange. Elle affirme en effet s’être échouée sur l’île en 1927 ! Will refuse de croire à ses affirmations selon lesquelles l’île serait comme figée dans le temps, mais peu à peu son malaise grandit.
Depuis combien de temps la petite Emma peut-elle survivre seule ici ? Et surtout, pourquoi le soleil demeure-t-il obstinément à la même place dans le ciel ?
Quelques extraits :
Tout commence avec ces phrases :
Will avait souvent entendu dire que, lors d’un événement particulièrement marquant, le temps semblait ralentir, vous permettant d’enregistrer chaque détail. En ce qui le concernait, c’était tout le contraire qui s’était produit. Lorsque le naufrage avait eu lieu, le temps s’était comme soudainement accéléré, à tel point qu’il n’avait pu esquisser le moindre geste. Les choses lui étaient restées en mémoire sous la forme de flashes consécutifs : l’océan qui tanguait de plus en plus sous leurs pieds, les éclairs qui claquaient de manière menaçante au-dessus de leurs têtes. Puis les premiers craquements, sonores, de la coque qui se déchirait. Le visage terrifié d’Ophélie au moment où le pont s’était soulevé presque à la verticale, avant de retomber brusquement. Elle avait glissé, voilà tout ce dont il se souvenait. Elle avait glissé le long du sol détrempé du bateau, avant de disparaître, comme aspirée par les vagues furieuses.
Un peu plus loin :
Will s’avança jusqu’à la ligne où le sable laissait place à un léger tapis herbeux. Il scruta l’intérieur encombré et sombre de la jungle, sans voir bouger quoi que ce soit. Il avait envie de crier, de demander s’il y avait quelqu’un, ici, qui puisse l’aider. Mais il craignait d’attirer autre chose que l’un de ses semblables, en faisant cela. Malgré le calme apparent des environs, que seul le chant des oiseaux troublait, il n’était toujours pas certain de l’absence de bêtes sauvages. Le jeune homme alla s’adosser à l’arbre le plus proche, un tronc fin et noueux comme il n’en avait jamais vu en vrai. Puis il leva la tête vers le ciel en plissant les yeux.
Depuis combien de temps était-il là ? Une heure ? Plus ? Il n’arrivait pas à évaluer le temps passé à errer sur la plage, mais il sentait que cela faisait un bon moment, depuis son réveil. Pourtant il lui semblait, étrangement, que le soleil était toujours sensiblement à la même place que lorsqu’il avait ouvert les yeux, étendu sur le sable. Le soleil était à son zénith, alors, bien haut dans le ciel, juste au-dessus de sa tête. Il n’avait pas bougé depuis.
Et :
« Qui es-tu ? demanda-t-il à la petite fille.
— Je m’appelle Emma, répondit l’enfant en lui adressant un nouveau sourire. Et vous ?
— Will, répondit distraitement le jeune homme. Dis-moi… qui d’autre est ici avec toi ? »
Elle leva vers lui un regard soudain devenu très sérieux. Elle avait de grands yeux vert pâle, qui paraissaient trop profonds pour son âge.
« Je suis seule ici, monsieur. »
Cette réponse lui donna un coup à l’estomac. Seule ? Comment était-ce possible ? Qui, alors, était responsable du charnier ?
« Depuis quand es-tu là ? » demanda-t-il encore.
Le regard de l’enfant se fit songeur.
« Juste un jour, répondit-elle doucement. Depuis toujours. À moins que je n’aie jamais été là. »
Elle haussa les épaules et ajouta :
« Je n’ai jamais trop su. »
Thèmes :
Solitude, folie et boucles temporelles.
Publications :
L’intrus, chez Rebelle éditions.
Zoom sur la nouvelle « Une nuit sans fin »
de Mélodie Ambiehl ∼
Poussière 14
Genre :Littérature contemporaine
Résumé :
Une femme…
et une nuit sans fin…
Voilà l’histoire de cette nouvelle.
Envahie par le désespoir et la solitude, une femme nous raconte la nuit sans fin qu’elle traverse pour reprendre goût à la vie.
Entre petites victoires et échecs, elle affronte le silence de son quotidien quand une chose inattendue fait irruption dans son monde gris…
À vous découvrir ce qui pourra peut-être rendre des couleurs à la vie pâle de cette femme plongée dans le chagrin !
Quelques extraits :
Tout commence avec ces phrases :
Le jour se lève, et, pourtant, c’est la nuit. Pour moi, c’est la nuit. J’essaie de voir la lumière, de l’apercevoir à travers le ciel, mais je ne vois que du gris. Le soleil, nulle part. Le bleu du ciel, disparu. Rien que la nuit en plein jour.
Un peu plus loin :
Je continue de me coiffer. C’est long. C’est bien. Ça prend du temps. Ça fait reculer le silence. J’en suis sûre. Et quand il y aura moins de vide silencieux, je pourrai bouger plus facilement. Au bout d’un moment, je repose la brosse. Je me regarde dans le miroir. Pour savoir. Les nœuds sont toujours là. Mais je n’ai plus la force de combattre le silence et les nœuds. Je prends un coton, je mets un peu d’eau et je le passe sur mon visage. Est-ce bien moi ? Je pensais que j’étais différente. Je ne pensais plus que j’avais ce visage. En fait, je ne pensais plus que j’avais un visage…
Et :
Quand est-ce que ça a commencé déjà ? Quand est-ce que mon corps a commencé à devenir si lourd? Je crois que c’était il y a longtemps. Oui, c’est ça. C’était la dernière fois que j’ai pleuré. J’ai pleuré sans fin ce jour-là. Je m’en souviens, un peu, maintenant. Je crois que c’est ce qu’il s’est passé : j’ai trop pleuré. Tout ce que je possédais, tout ce que j’étais, tout ce que j’avais au fond de moi s’est échappé avec mes larmes. Oui, c’est ce qui a dû arriver. Toute mon âme, toutes mes forces, absolument tout ce qu’il y avait en moi a coulé à travers mes larmes. Quand ça a été fini, il ne restait plus rien dans mon cœur. J’ai cherché, au début, des restes de quelque chose. Mais, il n’y avait plus rien au fond de ma petite boîte intérieure. Vous pensez qu’un corps sans sa boîte à musique peut marcher ? Mais il ne reste plus qu’un automate quand le cœur s’éteint, quand le silence l’a gagné. Moi, je pèse cinquante kilos ! Vous imaginez ? Vous pensez vraiment qu’à la force de mon cerveau seul, qui pèse même pas deux kilos, je sois capable de soulever cette masse devenue inerte ?
Anecdote :
J’ai écrit ce texte pour allumer une lumière dans toutes les nuits infernales, pour ceux qui souffrent, qui sont malades, qui n’arrivent plus à se lever, qui sont plongés dans des océans noirs, des nuits qui n’en finissent pas, jamais… à toutes les nuits sans fin, pour toi et pour n’importe qui, car on a tous vécu un jour, quelques heures ou quelques années, une nuit qui nous tuait. Parce qu’on a souffert et qu’on a pleuré, le cœur étouffé, le cœur assommé, hors d’haleine, le cœur achevé. Parfois crevé. Parce que dans le noir, il fait froid, il fait peur, il fait laid… Et qu’on oublie peu à peu, le soleil qui existe ailleurs, on n’entend plus ses rayons qui s’étirent et nous effleurent.
Parce que « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière » et qu’il faut le rappeler, toujours, à ceux qui ne le savent pas, ne l’ont pas encore compris, l’ont oublié. (Rostand)
Voici une citation qui m’a marquée et que j’ai voulu illustrer par mon texte en montrant combien c’est la nuit qu’il est difficile de voir la lumière.
Thèmes :
Souffrance, solitude, renoncement, espoir et résilience !
En un seul mot : l’histoire d’une nuit… sans fin ?
Zoom sur la nouvelle « Dans l’ombre du soleil »
de Mélody Gervais∼
Poussière 15
Genre : Science-Fiction
Résumé :
Scaphéon est l’unique ville d’Aiôn.
Une ville aux allures de cadran solaire sur une planète où l’ombre est le refuge des Horreurs, créatures de cauchemar qui sévissent la nuit et qui vivent, le jour, dans l’ombre du Gnomon.
C’est du haut de cette tour immense qu’un homme décide du sort de la ville et c’est lui, et le Gnomon, que les Tailleurs ont décidé de faire tomber.
Extraits :
Tout commence avec ces phrases :
L’ombre du Gnomon se projette salement sur la ville, baigne les rues de noirceur. Là où l’heure tombe. Beck plisse les yeux : son quartier à elle est épargné — pour l’instant. Elle resserre son keffieh, ajuste visière et masque et guette les alentours depuis son promontoire. Le calme est étrange, précurseur, comme à chaque changement d’heure.
Un peu plus loin :
L’homme qui sonne les cloches est tout puissant et il a bâti Scaphéon à son image : instable. La ville n’est rien d’autre qu’une immense plaque tournante, sorte de cadran solaire sordide sur lequel le Gnomon indique le passage du temps.
Anecdote :
La nouvelle est un immense cadran solaire : le Gnomon est le terme qui désigne le bâton au centre d’un cadran ; le nom de la ville – Scaphéon – dérive du scaphé, un ancien type de cadran solaire. La planète, Aiôn, porte elle le nom d’une divinité grecque et représente l’une des trois facettes du temps tel qu’approché par les grecs anciens : le temps cyclique, sans bornes et infini.
Publications :
« Divine Connexion » dans Lieux magiques et mystérieux, Éditions Otherlands (juillet 2017)
« La Danse du soleil » dans Etherval n°10 (juin 2017)
« Chamagudao » dans Dimension Routes de légende, légendes de la route, Éditions Rivière Blanche (janvier 2017).
« Pour quelques patates de plus » dans AOC n°42 (novembre 2016)
« Le Brasier des anges » dans Pièces de puzzle, Éditions HPF (avril 2016)
Prenez le temps !
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Tournez les pages et vivre le temps !
Au ralenti…
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et vivez le temps autrement !
Et si vous n’avez pas le temps, au pire, rangez-le pour plus tard !
Vous manquez de temps ? Vous aimeriez lire une chronique en 2 minutes ? Le temps de votre café, idéalement ?
C’est possible : voici ma nouvelle Chronique Pressée pour se rappeler l’enfance !
Vous manquez de temps ? Moi, aussi ! Alors prenez votre café et lisez la Chronique Pressée du jour en quelques minutes seulement !
La nouvelle « Mondo »
De Le Clézio
Chez Gallimard
Quatrième de couverture du recueil de nouvelles :
Ils s’appellent Mondo, Lullaby, Daniel et Gaspar. Épris de liberté, ces enfants-voyageurs ont quitté l’univers des adultes pour partir à la rencontre de la nature et vivre en harmonie avec le soleil, la mer, le vent et les étoiles. Quatre histoires sur la beauté du monde, la plénitude de l’instant présent et les pouvoirs de l’imaginaire.
(Quatrième de couverture de la collection Classico-collège, Belin-Gallimard)
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Un regard d’enfant sur le monde ∼
En une phrase :
∼ Errance au milieu des rues et des gens pour redécouvrir
le véritable visage des choses ∼
Sur le style :
∼ Ricochets poétiques sur le quotidien ∼
Mots à retenir :
Dialogue entre Thi Chin et Mondo :
« Non, on ne pourrait pas, Mondo. Les hommes ne peuvent pas comprendre les étoiles. »
« Peut-être qu’elles racontent ce qu’il y aura plus tard, dans très longtemps. »
« Oui, ou bien peut-être qu’elles se racontent des histoires. »
[…]
« Elles brillent fort maintenant. Peut-être qu’elles sont des âmes. »
Je voyage au gré des pages sur des mers d’encre.Passionnée de lecture depuis toute petite,j’aime lire de tout mais plus que tout les fictions historiques et romans fantastique.
Chers lecteurs, chères lectrices, attention à votre petit coeur. Je vais vous révéler mon intention secrète : vous faire vibrer, vous faire lire, vous faire vivre, tout simplement... Et si la littérature était plus qu'un loisir ? Et si c'était vital ? Imaginez l'infinité de mondes, d'univers, de sentiments, de vies, d'aventures, que l'on peut créer avec des mots placés les uns derrière les autres comme une belle farandole de joie et de couleur... Entrez dans mon coeur, entrez dans ma bibliothèque...