Vous manquez de temps ? Moi aussi ! Alors prenez votre café et lisez la Chronique Pressée du jour en quelques minutes seulement !
Dans Menel Ara,
réussirez-vous à battre la Haute-Ville ?
LECTURE SYMPATHIQUE
Jeux de pouvoir et complots à toutes les pages !
Menel Ara (t.1 & 2)
De Vincent Dionisio
Inceptio Editions
Quatrième de couverture :
2028. Sept grandes familles de la ville de Simake établissent un projet fou : la construction d une Haute-Ville, un second étage. Cette cité nouvellement indépendante, reléguant ses habitants les plus pauvres 200 mètres plus bas, sera nommée Menel Ara.
2078. Le rêve des Sept Familles s est réalisé. Du haut de leur prodige architectural, elles gouvernent une cité-Etat plus inégalitaire que jamais. Rien ne semble pouvoir contester leur hégémonie et celle de leur chef, Youri Komniev. Mais dans la Basse-Ville, le mécontentement et la colère se font de moins en moins sourds. À l Est, les Martyrs, groupe terroriste ayant juré la destruction de l oligarchie en place, ont investi l ancien aéroport et y préparent leur prochain attentat. Tandis qu à chaque étage se dressent les étranges temples des Putras, secte religieuse attendant patiemment l arrivée d un mystérieux prophète… Gaël, lui, enterre son père. Il ne sait pas encore que cet événement va bouleverser son destin et celui de Menel Ara.
— Dystopie / Politique / Stratégie —
∴
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Une partie d’échec au goût de trône de fer ∼
En une phrase :
∼ C’est le futur et ça craint : il y a la Basse-Ville et la Haute-Ville, soit les larbins et les privilégiés ! ∼
Sur les personnages :
∼ Ajoutez à cela un héros un peu mollasson mais touchant qui s’ankylose dans sa petite vie banale, sans enjeu ni avenir : Gaël ; un frère aîné glacial, antipathique au possible, arrogant, arriviste, intelligent, dangereux, fou furieux, manipulateur et énigmatique : Victor ; une secte religieuse ; des terroristes ; sept familles dirigeantes ; et nous voilà avec une belle brochette de pièces pour notre partie d’échec ! ∼
A mon goût :
1. Le style est trop réaliste et froid
2. Le tome 2 ressemble trop à un Game Of Throne : trop de coups de théâtre tue le coup de théâtre !
On passe d’un camp à l’autre, d’une action à l’autre, d’un rebondissement à l’autre sans reprendre haleine. Comment être encore surpris quand les coups de théâtre pleuvent à chaque page ? Comment être concerné par les héros quand ils retournent aussi souvent leur veste ? Attention, tout m’a semblé plausible et cohérent, bien construit et réaliste, mais je n’ai simplement pas apprécié le fait que chaque chapitre soit un feu d’artifice, un peu artificiel à mon humble avis, comme dans la série GOT.
3. Trop de personnages qui finalement deviennent un peu insignifiants.
Mais le tome 1 m’a intriguée :
1. Mise en place lente des personnages et des différents camps
2. Un ÉNORME coup de théâtre qui m’a soufflée au début du tome ! Et celui-ci, je ne m’y attendais pas du tout ! Ce fut la CLAQUE ! J’ai adoré !
3. Un coup de cœur pour le personnage complexe et difficile de Victor !
4. Tome 1 & 2 : cette histoire de jeux de pouvoir et de complots brise les codes pré-établis de la quête du héros classique !
Pour ma part, j’ai préféré le tome 1 pour le personnage complexe de Victor et l’énorme gifle de départ… et j’ai malheureusement été déçue par le tome 2, trop feu d’artifice et rebondissements à mon goût.
Mais si vous aimez les méchants, les héros un peu gris et pas très héroïques qui se démènent dans leur quotidien jusqu’à ce qu’un putain de coup de théâtre vienne tout bouleverser, mais surtout les intrigues, les sous-intrigues, les jeux de pouvoir et de manipulation, les coups de poignards dans le dos et la jubilation des manigances de couloirs, ouvrez cette dystopie !
∴
Pour acheter Menel Ara,
il suffit de cliquer !
∴
À votre tasse de café et que votre stratégie soit la meilleure !
∼
Laissez-moi vos avis en commentaire !
Avez-vous aimé ma Chronique Pressée ?
La lecture de ce livre ?